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Actualités sur la campagne (Agriculture et recettes), les tendance de la mode (Coiffure et les tenues vestimentaires), l'histoire ( Les grandes époques), et les arts (Chant, architecture et décoration), --Les textes, idées, images, la voix, l'interprétation des fichiers d'enregistrements, photos et dessins sont la propriété légale de l'auteur--

ACHERES, LA GRANDE

« Passionnée par l’Histoire et les événements historiques locaux, j’ai vu l’Ancien Achères des années 1970 avec ses fermes et ses champs restants, ses quartiers

qui faisaient encore partis de son patrimoine culturel. Certains « Patrimoines »

laissés à l’abandon par les anciennes familles furent donnés à la commune.

Achères commença à se transformer dès les années 1980 et totalement pour le centre-ville vers les années 2000. C’est pourquoi je veux parler d’Achères,

pour se souvenir qu’il y avait bel et bien un passé, comme d’autres villes des bords

de Seine et villages d'Île-de-France.

Aujourd’hui, les nouveaux arrivants venant à Achères, même qui s’installent dans les Yvelines oublient qu’a l’emplacement de leur immeuble ou de leur maison moderne, était un domaine d’une ferme, d’un château ancien, ou d’une église. Moi-même, je m’aperçois que si je n’avais pas fais de recherches, la ville n’offre pas un lieu de repères malgré que « le village d’Achères » soit un site historique !

Achères conserve toujours son cadre exceptionnel, la forêt et son parc forestier,

les grandes avenues du centre-ville et ses alentours, l’existence d’un club canin et

équestre, et la Fête de la lavande de la S.I.A.A.P.

Je vous propose alors un parcours touristique".

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Achères, où son nom Apchiers, « Les ruchers », était un nom donné par les moines et ermites qui organisaient d’importants ruchers d’abeilles, car au Moyen, quand il n’y avait pas de sucre , c’est le miel qui remplaçait et c’était une source de valeur.

Mais Achères existait déjà bien avant et fut le théâtre d’événements locaux depuis des millénaires : découverte d’un établissement rural gallo-romain à l’emplacement de la chapelle détruite de Garennes. Des vestiges et tombes du village originel furent retrouvés.

Ainsi qu’autour de la nouvelle église (construite vers le XIIe siècle) des tombes du Moyen-Âge furent retrouvées et détruites sous le hasard des pelles mécaniques.

Puis de ses châteaux seigneuriaux où l’on devine que ce village fut forcément fortifié.

Déjà Saint-Louis, Louis IX, traversait Achères du Clos des Vignes au Montsouris, sur la route du Prieuré des Loges. Il s’arrêtait pour prier dans cette église Saint-Martin qui venait d’être construite.

Les troupes de Louis XIV faisaient leurs manœuvres sur la Plaine d’Achères : un fort polygonal avec enceinte faite de levée de terre et de fossés (peut-être antérieur) dont il reste quelques vestiges en bordure de forêt. Et bien sûr, les troupes venaient se festoyer vers les auberges d’Achères.

Comme toutes les villages, la ruralité se développait : Achères avait une culture de vignobles qui s’éteignit à cause du phylloxéra, puis une culture maraîchère, artichauts, haricots, même de lentilles sur la Plaine d’Achères, qui s’éteignit à cause de l’urbanisation et de sa non-rentabilité.

ACHERES, LA GRANDE

Il y a très longtemps , dans les temps les plus reculés, la forêt de St-Germain-En-Laye  jouxtait les abords de la Seine. C’est là, vers le méandre d’Achères, qu’une première population nomade fit son apparition. Où pour se nourrir, celle-ci cueillait et chassait au gré des saisons du gibier.

Puis, par la suite, commence la sédentarisation due par le climat propice.

C’est le commencement de l’agriculture. Les récoltes de céréales, de légumes : les lentilles, les pois et autres sont stockées pendant l’hiver. Et l’élevage de chèvres, moutons…Permettent à cette population de rester dans leurs campements plus longtemps.

 

C’est là, vers le méandre d’Achères, dans les sablières, que des silex  et d’autres outils datant du paléolithique au néolithique, furent découverts à la fin du XXe siècle.    

 

 

Les bords de Seine

ACHERES, LA GRANDE

Aux alentours de la Station de Seine-Aval, on a découvert en 1994, des structures datant de la fin de l’âge de bronze  ou de l’âge de fer. Il s’agissait alors de fosses  en formes diverses ou bien de trous  dans le but de caler des  poteaux de bois. C’était certainement une exploitation agricole.

 

La découverte en 2003, sur plus de douze hectares des trous de poteaux, des fosses d’extractions d’argiles, de constructions qui confirma une occupation importante  qui remonta entre 3500 et 3000 ans avant Jésus-Christ.

 Rappelons que l’habitat de cette époque étaient de grandes maisons rectangulaires (environ trente mètres de long sur six à huit mètres de large où les murs et la charpente avaient des poteaux en bois et le toit en chaume.

Les fosses découvertes devaient se trouver à côté de l’habitat, dans le but de prendre ce composant (la terre et le chaume) pour l’établissement des murs. Les fosses étaient remplies aussi bien de tessons en céramique, d’os d’animaux que d’outils en pierre. On remarque par ailleurs que la disposition de ce domaine agricole correspond à celui qui nous connaissons : la ferme rurale.

 

La Seine

Ce n’est que beaucoup plus tard, que les romains cuirassés sur leur galère descendirent de la source de la seine(situé en Côte-d’Or sur le plateau de Langres)  pour soumettre les peuples de Gaule, jusque vers les confins de Rouen, c’était vers 58 av J.C.

 

Bien au-delà, la Seine a vu de nouveaux envahisseurs : en 844, les vikings qui remontaient le fleuve sur leurs drakkars, grâce au faible débit du courant. Surgissant de partout, ils semèrent également la terreur.

 

Depuis 1864, c’est la ville de Paris qui est propriétaire de ce site basé sur la commune appelée Source-Seine. Un sanctuaire  gallo-romain dédié à la déesse Séquana fut découvert en 1933 par Henri Corot ainsi que sa représentation d’une statue et celle d’un faune en bronze, le vase de Rufus avec des pièces de monnaie.

 

Brennus, chef gaulois

 

 

ACHERES, LA GRANDE

LA PLAINE

 

ACHERES, LA GRANDE

Vers le XIXe siècle, la plaine était un lieu où l’on cultivait mêmes les lentilles avant que la Ville de Paris n’y mette les eaux d’épandages. Après c’étaient les cultures d’artichauts, de céleris, de haricots.

Tout le monde travaillait la terre soit pour la Ville de Paris avec ses grandes fermes, soit dans les jardins ouvriers (après l’usine, ou le travail des chemins de fer).

Sous l’antiquité, un établissement rural gallo-romain fut sans doute occupé à l’emplacement de cette « Chapelle de Garennes » d’après quelques tessons et autres fragments de tuiles, mais cela ne suffit pas à confirmer cette hypothèse.

 

ACHERES, LA GRANDE

Aujourd’hui, sur la Plaine d’Achères, il y a

« Le Club Canin Montgoméry ». C’est un lieu d’apprentissage où l’on dresse aussi bien le maître que le chien. Depuis l’école du chiot, au mordant pour les chiens de garde, et aux entraînements des concours d’obéissance, concours « Ring ».

 

ACHERES, LA GRANDE

Les Ecuries de la Croix d’Achères propose non seulement des cours de loisirs d’équitation sur des poneys ou chevaux, des sorties en balades guidées, mais aussi des entraînements pour des concours officiels, ainsi que des pensions complètes pour les propriétaires de chevaux.

ACHERES, LA GRANDE
ACHERES, LA GRANDE

Arrivé au Hameau de Garennes, là où il y a la ferme de Garennes (sur la gauche) et ses lotissements, la Route Centrale continue et laisse dans le prolongement la ferme des Noyers et ses lotissements. On accède à un chemin qui sillonne des champs de par et d’autre... A la vue de cette vision, nous sommes transportés vers un paysage de campagne.

Il manque seulement les bêtes…Produire des céréales pour le vendre aux meuniers, et pour les vaches, chevaux, ânes… Et les vaches pour le lait (et fromages, beurre), les chevaux, bœufs pour le travail des champs et pour le transport. Voici sommairement les travaux de la ferme.

 

ACHERES, LA GRANDE

LA FÊTE DE LA LAVANDE

La lavande qui vient de l'ouest de la méditerranée est implantée sur un terrain qui n'est pas le sien. Le mois de juin approche, et ce sera « La fête de la Lavande », sur le domaine de la S.I.A.A.P. Comme chaque année, il y aura beaucoup de monde, où petits et grands  pourront faire des grandes provisions.

ACHERES, LA GRANDE

La Cité de Fromainville, non loin de là

Déjà existante au XV e siècle. La Cité de Fromainville fut acquise par Louis XIV, quand le camp militaire s’est installé sur la plaine d’Achères, pour l’instruction militaire de son fils,

le Dauphin.

Voici l’emplacement exact du terrain où les troupes du roi Soleil exécutaient leurs

manœuvres.

 

ACHERES, LA GRANDE

LE FORT  SAINT-SEBASTIEN

Et pendant plus de trente ans le roi-Soleil fit évoluer ses troupes , infanterie, cavalerie et artillerie dans la plaine d’Achères. Pendant des mois,vingt mille fantassins et cavaliers, garde du corps, mousquetaires,  envahissaient les rues, cabarets, hostelleries, et tavernes du village.

Mais quel spectacle que cette armée colorée défilant quotidiennement,

étendards déployés, tambours battants, et ces innombrables tentes

installées dans toute la plaine, avec chariots, canons et chevaux !

En temps de paix, les armées s'exerçaient pour les guerres futures dans

des camps comme celui d'Achères. Plusieurs lieux-dits rappellent cette

ancienne vocation militaire de notre commune :

Le fort Saint-Sébastien bien sûr, le Polygone (qui deviendra plus tard les Communes), ouvrage qui servait de champ de tir aux fantassins et artilleurs ; la Barricade, retranchement fait de barriques remplies de terre pour défendre une position où s'exerçait la cavalerie.

 

C’est à bord de la péniche,  que les habitants des environs découvrent les bords de Seine d’Achères, Herblay, La Frette-sur-Seine, les frayères aménagées et les installations de la station d’épuration « Seine Aval ».

 

ACHERES, LA GRANDE
ACHERES, LA GRANDE

Louis XIV du château de St-Germain-en-Laye venait inspecter ses troupes. Mais aussi la chasse favorisait ses apparitions sur notre territoire.

 

ACHERES, LA GRANDE

LA FORET :

 

Le parc forestier s’étale en direction du centre-ville.

En 1820, il y avait cent quatre cultivateurs qui étaient les moins lotis en ce qui concerne leur propriété foncière. En effet, ils se partageaient que le cinquième des terres, souvent les moins fertiles.

 

L’exploitation directe des nobles offrait une ressource aux paysans. Et ceux-ci contribuèrent à travailler dans les champs et exploiter les troupeaux du seigneur pour obtenir de quoi manger : exemple conduire les porcs à la glandée, ou les vaches aux pâturages).

 

 

 

 

 

 

Voici un grand terrain, où l’écologie, et le spectacle du règne de la nature est au service de l’homme, si celui s’en donne la peine :

 

 

 

ACHERES, LA GRANDE

« Nous sommes ici, sur le domaine de la ferme du Fonceaux,

entre Achères et Conflans, (1820- mort en 1860)) domaine qui appartenait au Baron La Doucette, préfet de l’Empire. Le baron La Doucette, notamment, se partageait les terres presque équivalentes à celles du roi : 229 hectares contre  276 hectares. Tandis que la grande bourgeoisie versaillaise ou saint-germanoise avait acquis aussi de belles surfaces, de onze à trente huit hectares, autour de leurs demeures. Des commerçants, fonctionnaires et employés parisiens  ou des alentours étaient propriétaires de terrains allant de cinq ares à cinq hectares.

 

Encore aujourd’hui, l’utilité des machines agricoles du XIXe siècle est utile pour les travaux de la ferme. Ainsi, avec ce tracteur, on peut tracter une carriole, et même une remorque remplie de bois.

 

ACHERES, LA GRANDE

Le village d'Achères existait déjà sous l’Antiquité. Mais ce n’est qu’au Xe siècle que dans les textes anciens mentionnait le nom de Villam Apiarias (villa des ruches en 990), qui fait sans doute référence à une tradition locale de production de miel.

Achères, où son nom se transforma à  « Apchiers », « Les ruchers », était un nom donné par les moines et ermites qui organisaient d’importants ruchers d’abeilles, car au Moyen Âge, quand il n’y avait pas de sucre , c’est le miel qui remplaçait et c’était une source de valeur.

Plus tard, la mention du nom de village évoluera vers Achehis (1060). Cette  constatation s’est confirmée par une charte de Philippe 1er en 1061.

Il était question des "mouches à miel d'Achères".  Achers (1180), Acherie (1250), Acherias (dérivé de Achériis, en 1327) et Aschierres (1370).

 

ACHERES, LA GRANDE

*Accédant au parc forestier avec ses allées avenantes, quand il fait beau,

c’est la ronde des promenades des chiens et des vélos.

Certains chemins qui sillonnent ce parc étaient sans doute des lieux de

passage des troupeaux du seigneur pour les cochons « la glandée », pour faire

paître les bovins et ovins.

 

La forêt de la Laye de tous temps était un terrain giboyeux. Et tout comme

ses ancêtres, de Hugues Capet, roi des Francs en l’an 987 qui siégeant à Paris,

aux autres grands souverains vinrent chasser avec leur Cour dans ce bois de feuillus…

Des générations de la noblesse petite ou grande, séjournèrent à Achères.

Ainsi par exemple vers 1650, Charles Morlet du museau, marquis de Garenne et seigneur de Fromainville prit possession de ce village et établit ce blason :    

 

ACHERES, LA GRANDE

(La symbolique du blason fut  adoptée et remaniée par la commune en 1972.)

 

ACHERES, LA GRANDE

…Ou de Cuvier de Montsoury, maître particulier des Eaux et Forêts de Saint-Germain vers 1680, ou bien de la famille Saint-Pouange, descendante de Colbert

de 1792 à 1812.

Les paysans qui travaillèrent les terres seigneuriales se plaignaient souvent des ravages des bêtes fauves.

 

Nous sommes en 1796, et la Révolution éclata. Le comte d’Artois, petit-fils

de Louis XV et frère de Louis XVI et de Louis XVII devenu roi France sous le nom

de Charles X possédait en prolongement de ses terres d’Achères, le domaine et château de Maisons. Le château et son parc s’étendait jusqu'à Fromainville et de Garennes. Le comte d’Artois s’exila sous cette période et ses terres furent confisquées.

C’est Lanchères, un fournisseur de chevaux pour les armées qui les a acquises.

Et qui les revendit en 1804  à un baron de l’Empire, le maréchal Lannes, élevé au rang de duc de Montebello. Mort lors de la bataille d’Esssling en 18O9. Son épouse les céda au banquier de la Restauration Jacques Laffitte, en 1818.

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Le domaine de la forêt que nous avons traversé entourait tout Achères et recouvrait presque la totalité de l’Ile de France. Le roi possédait ici, d’importantes superficies du territoire achèrois, s’étalant notamment sur toute la partie nord, bien au-delà de la N184.

. Les terrains d’ici vers la Seine alors furent partagés entre la nouvelle aristocratie de Napoléon : Le baron La doucette préfet de  l’Empire, La baronne Demoyvig de Conflans, le baron Coffinières avocat à Paris…

 

Au XIXe siècle, Paris adopta un circuit pour les égouts afin d’évacuer les eaux usées et déversée à Clichy directement dans la Seine. . Mais il était nécessaire de revoir cette procédure, pour des raisons de santé publique. Un procédé de filtrage

par les sols fut étudié suivi d’une valorisation agricole des terrains . Expérimenté

en 1869, notamment à Gennevilliers, ce fut un succès.

 

C’est alors que les élus de la ville de Paris s’emparèrent des terrains sableux de la « presqu’île de Saint-Germain ».

Et en un demi-siècle, Paris posséda  56, 7 % des terrains d’Achères. Commençant

par les propriétés du baron Ladoucette et de quelques parcelles bourgeoises et paysannes

et en 1917, les 276 hectares de l’Etat, l’ancien domaine royal. Malgré les réticences et hostilités des Achérois à l’arrivée de « ces déchets pestilentiels ». Mais grâce à l’irrigation

les plus grands cultivateurs de céréales, de betteraves ou de pommes de terre ne tardaient pas à se lancer dans le maraîchage emportant tout de même la résignation  des exploitants plus petits et des élus achérois en échange du dédommagement de quinze mille francs-or versé par le conseil municipal de Paris. Ainsi, la plaine d’Achères et ses alentours de la « couronne »

filtra les rejets de Paris jusqu’en 1993. Les cultures avaient un rendement fabuleux.

 

Cependant, au fil du temps, ces effluents furent plus industriels qu’organiques,

le préfet qui craignit que le filtre, le sol, soit plus pollué en interdit toutes les cultures qui peuvent entrer dans la consommation.

 

 

Ce n’est au début des années 1900-1920, que les propriétaires de ces terres

qui se sont succédés ont déboisés la forêt pour établir des parcelles en parc

(le Parc Surmont, Parc Paquet, Le Clos Seigneur et le Parc Basset). Par la suite,

ces parcelles furent mises en lotissements, et les rues ont divisés ces parcs.

Aussi, la rue des Champs marquait la limite de la forêt et de la plaine. Sachez que

le Mont-Souris était une forêt et que le propriétaire a vendue en 1964 à une S.C.I.

dite « Marcel Barbu » pour construire ce quartier que nous connaissons aujourd’hui.

Les Anciennes demeures : La Maison Gondal, hôtel restaurant de la Forêt,

LE CHÂTEAU PAQUET : avec ses deux tourelles, était à l’emplacement de la poste actuelle, à la résidence du centre.

 

 

ACHERES, LA GRANDE
ACHERES, LA GRANDE

La Villa Rossignol

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Le quartier commerçant près de l’église, site datant du XIIIe siècle et où ces bâtisses (re) construites étaient disposées déjà comme telles fin XIXe siècle.

 

 

Bref historique sur les noms d’origine des rues :

        D’abord les grandes artères d’origines et principales avec leur appellation actuelles :

Rue de Stalingrad, Rue de Poissy, Rue de Conflans, rue du 8 Mai 1945, Avenue Lénine et Voltaire.

 

La rue Verte : nom donné sans doute depuis le Moyen Âge, à l'espoir, au hasard, soit à la malchance comme à la chance, à la permission et à la nature.

Cette symbolique de l'aspect végétal et libertaire, du vert est aujourd'hui dominant.

 

Rue Saint Martin : Evêque de Tours vers 315-397 après J.-C.. Ancien soldat de la garde impériale, il se convertit et crée des monastères notamment Ligué et Marmoutiers. Il fut l’apostolat rural au IVe siècle en Gaule.

 

Allée des Bouviers : Celui qui garde et conduit les bœufs.

 

Rue Carnot : (1753-1823) Mathémathicien français, député à la Législative en 1791, et à la Convention en 1792. Membre du Directoire en 1795 et ministre de la guerre en 1800.

Il s’oppose au pouvoir de Napoléon.

 

Rue Coffinières : (1786-1862) Antoine-Siméon-Gabriel Coffinières était avocat à

la Cour de Cassation et maire du village d’Achères. Il était propriétaire d’un petit château,

actuellement détruit. Il fut mêlé à des procès politiques dans les années 182O-1823.

Avocat du Bazar français et de ses gérants : le Colonel Sauset, et Sieur Mallent.

En 1824, il est le défenseur du ma       lheureux sous-officier Charles Goubin,

l’un des sergents de La Rochelle, guillotiné sur la place de Grève en septembre 1822.

 

 

Les Maisons en meulière :

 

Jadis, la pierre meulière extraite des roches de silice, provenait des gisements autour de Paris, proche de la Seine, Hauts de Seine, Val-de-Marne, Seine-Saint-Denis, Val d’oise et Yvelines. Elle était utilisée pour la fabrication d’abord des meules à grains des moulins (existant déjà en l’an 600). Et son nom vient de ce fait. La meulière de Montmorency est grise et c’est celle-ci qui est utilisée pour les meules à grains, car elle est plus dure.

La meulière de Brie est d’aspect caverneux et rougeâtre, parfaite pour l’isolation. Vers les années 1880à 1930, de riches parisiens souhaitant profiter de la campagne firent construire de sublimes villas, à l’architecture soignée.

Ce n’est qu’au début du XXe siècle que l’on commença à utiliser le crépi, recouvrant les pierres.

ACHERES, LA GRANDE

Le village d’Achères fut reconstruit autour de la nouvelle église du XIIe siècle.

Et subsistent encore d’anciennes fermes et leur domaine restant

mais plus pour longtemps.

                   

 

 

 

 

ACHERES, LA GRANDE

Presque dans tous les jardins un arbre mémorable est présent. Il commémore l’arrivée d’une famille, d’un événement glorieux.

Ce peut être un if, un sapin, un bouleau, un tuya gigantesque, un hêtre, ou un saule…

Cela remonte déjà au VI siècle où les Celtes plantaient les arbres en l’honneur de quelqu’un, pour s’assurer un lien entre les divinités et la Terre.

ACHERES, LA GRANDE

Ce qu’on peut voir dans ces jardins, c’est la source d’influence, « à la française, ou à l’anglaise » des grands noms des compositeurs du jardin. Ici, par exemple, on peut deviner que le jardinier s’est inspiré des travaux de Brown.

 

Brown apprit dès sa jeunesse avec William Kent « l’importance de la peinture » comme les paysages de Poussin où les horizons de Lorrain.  Avec son maître d’apprentissage, Brown apprend à composer des diverses scènes de « tableaux » : telle la mise en scène  d’une statue, édicule, évoquant le passé antique où l’origine de la nation anglaise, son passé gothique. Avec W. Kent, Brown à appris à faire « toujours plus d’asymétrie ». Donc être contre la géométrie française de Le Notre.

Puis dans ces travaux  personnels à BOWOOD, domaine de la romancière Fanny Burney,  Brown se différencia dans un style plus dépuré : il a adoucit les contours d’un jardin marqué par la géométrie française et supprime l’axe central pour en faire une pelouse bordée de bouquets d’arbres.

Au lieu d’une succession de scènes, c’est composition unifié pour la mise en valeur de la demeure. Il fit monter d’autres pelouses jusqu’au perron où celles-ci descendent vers le lac. Pour accentuer un effet de plus grande ampleur, Brown accentue le lac par des arbres venus d’ailleurs : les chênes d’Amérique, cèdre du Liban ou tulipier de Virginie en autre.

 

Ici, ce jardin reprend tout à fait le style de Brown :

La pelouse y est montée jusqu’au perron de cette demeure. La pelouse ayant un effet de monticules supporte des bonzaïs opposés où une petite allée sillonne jusqu'à l’entrée. Des petits conifères et aloès s’alternent en bordure de l’allée qui s’achemine jusqu’aux bouquets de rhododendrons et de deux sapins opposés de l’entrée. Cette petite allée sillonnante emmène le promeneur vers un escalier en pierre et marche de lauzes pour atterrir sur une terrasse agrémentée de plantations d’azalées.

 

Là des carrés de potagers font leur entrée amenant plus loin vers des tonnelles de rosiers grimpants.

 

 

ACHERES, LA GRANDE

En France, aujourd’hui, les personnes qui font un jardin s’inspirent de ces notions historiques françaises, ou étrangères voire l’alliage des deux.

Aujourd’hui, « faire son jardin » est aussi source de relaxation afin d’oublier l’oppression du travail. Cultiver son jardin est tout aussi utile. Réapprendre à suivre le rythme des saisons est une découverte pour les débutants, ce que les Anciens savaient déjà !

 

Mais, pourquoi ne pas mélanger des fleurs vivaces, arbustes avec des fleurs annuelles ?

 

Une rangée de buis alternés de rhododendrons peut protéger du vent.

 

Des arbres peuvent être un coin d’ombre l’été. Tout comme une glycine sur une tonnelle.

 

Sur un balcon des arbres fruitiers nains en pots peuvent faire office de parasols pour les plantations de légumes : les potirons, radis, courgettes, fraisiers.

 

L’Art de composer un jardin était l’apanage des moines,

 

les paysans cultivaient la terres des seigneurs d’un domaine d’un château (à l’intérieur de l’enceinte). Par leurs écrits, comme le moine Albert le Grand à transmis son savoir : »De végétabilibus ». Le potager segmenté en carré, géométrique, était borduré de plantes aromatiques : basilic, sarriette, sauge, myrthe (pour l’usage médical : ils étaient aussi apothicaires. Un autre terrain pour la vigne, ou la plante aussi se faisait utile : les rames étaient ployées pour faire de l’ombre, mais pour empêcher que le pré ne sèche.

 

*Ici, des rectangles de vignes étendent leurs branches sur des treillis, le long d’un mur d’enclos  et rejoignent près d’une maison un pied de glycine qui s’épanche sur un balcon.

 

*La des petits carrés de labours séparés par des petits buis de bordure, s’alternent avec des treillages pour les futurs haricots.

 

*A côté, un beau gazon anglais où une allée de marbre rose bordée de rosiers buissons et de genêts serpente jusqu’à l’entrée de la maison et sépare deux anciens puits. Ceux-ci maintenant contiennent des arbres fruitiers.

 

Avec des astuces de grand-mère,

 

on peut desherber avec de l’eau chaude,

Traiter les invasions d’insectes avec des purins de fougères (contre les pucerons/limaces,

jardiner sous l’influence de la lune : à la lune ascendante, cela favorise la croissance des plants,

 

A la lune descendante, cela favorise l’enracinement des graines et boutures, arbres.

L’utilisation de certaines plantes apportent une aide pour d’autres, exemple :

L’oignon repousse la mouche de la carotte et réciproquement,

L’œillet d’inde éloigne les mouches blanches et pucerons,

La lavande et la menthe protègent les rosiers des fourmis,

La santoline et le basilic éloignent d’autres parasites,

 

Mais comment se débarrasser des escargots ?

 Il faut mettre de la cendre de bois tout autour des plants,

Ou bien des morceaux de coquilles d’œufs, ou de la sciure ou du sable,…

C’est écologique.

LES  MAISONS CHANTANTES :

 

 

Qu’il est toujours agréable de se promener et d’entendre de belles voix même inconnues. Dans cette rue, chaque après-midi, des vocalises puissantes et mélodieuses résonnent de cette maison. En ce moment, les airs de l’Avé Maria de Gounod, et

« I know that my redeemer  liveth » s’échappa et se répandit léger comme l’air.

Une autre maison répondit. Cette fois c’est un air d’opéra de Mozart.

C’est une belle journée qui commence.

En effet, au cours de notre marche, on reconnaît le son d’un accordéon…

Mais c’est « Les Fiancés d’Auvergne ». Achères est bel et bien une ville d’artistes.

 

        C’est en général à la belle saison que l’on remarque sur des pelouses embellies de parterres de fleurs colorées, des chevalets qui se posent. Ils sont là pour mémoriser leurs sujets.

*C’était par la route de Saint-Germain-En-Laye, dit « Le chemin des vaches »,

que l’on emmenait le bétail  pour aller le faire paître en forêt. Cet itinéraire fut ensuite

utilisé par Louis XIV venant de Versailles aux nouveaux camps d’Achères.

L’itinéraire s’appela par la suite « Le Chemin du Roi

 

        Achères est depuis attachée administrativement à St-Germain-en-Laye (appartient depuis la disparition de la grande bourgeoisie vers 1850 en partie à la ville de Paris, le reste se sont le reste des ventes, legs ou des transmissions privées que nous voyons )et cette avenue que l’on voit maintenant fut un ancien chemin vicinal (qui réunit deux villages).

 

*Sur cette avenue on pouvait voir encore en 1925, les trois chevaux  venant de la ferme du Picquemard ( en allant vers Poissy) qui tiraient la charrette pleine de légumes  et montaient cette côte le soir pour livrer aux Halles (Paris) les légumes récoltés la journée. Et, une fois la côte passée, deux chevaux finissaient le chemin jusqu’aux Halles, tandis que le troisième habitué retournait à la ferme tout seul.

Au 40 rue de St-Germain-en-Laye, siègeait(1920) un château : 

« LE CHÂTEAU CONIGERE démoli en 1955. (Il ne fut pas racheté par la famille, et fut occupé par les Allemands, et par la suite laissé en ruine).

 Non loin de là, des champs (du côté du stade) étaient la propriété de la ferme du Piquemard donc de la Ville de Paris.

 

 

 

ACHERES, LA GRANDE

La rue Georges-BOURGOIN (anciennement rue des Genières) est en hommage à un ancien résistant d’Achères qui est revenu des camps d’Allemagne et qui est mort peu après des conséquences.

 

ACHERES, LA GRANDE

Les champs du côté de la rue Georges-Bourgoin en bord de route étaient privés (certains appartenaient à des agriculteurs.)

 

Entre cette rue, la rue de la Croix-rompue, l’Avenue de Poissy et la rue Maurice-Carrard, Achères fut créée quand St-Nicaise serait venu ici évangéliser l’Ile de France

et ses provinces (la Gaule), d’après les manuscrits des archives du diocèse de Versailles.

Ce lieu fut appelé « Les Ruines », quand les Normands continuèrent leurs ravages ici,

après Paris. C’était en 911, avec leur chef Rollon qui obtint du roi de France un traité leur accordant la province qui allaient devenir la Normandie que le pillage eut lieu. Ce lieu fut découvert par hasard lors de travaux pour de nouvelles constructions. Effectivement, des fondations remontant bien avant le XIIe siècles furent constatées.

Le hameau de Rocourt autrefois Raoldicurtis était situé au lieu-dit actuel Les Ruines.

Et une occupation fut attesté depuis le XIe jusqu’au XVIIIe siècle.

Imaginons, ce qu’aurait pu être la structure monumentale de ce château de la seigneurie d’Achères. Il devait être orienté avec sa porte et ses remparts vers Poissy, gardant le

chemin vicinal de l’actuelle route de Poissy.

 

Voici peut être ce qu’il aurait pu être, le village fortifié achérois :

 

 

 

ACHERES, LA GRANDE

La légende :

 

A la limite de Poissy, près de la, jadis située à la hauteur du manoir de Rocourt,

naquit ici, le Roi Saint Louis IX dans la chapelle Saint-Jean-Baptiste en avril 1214,

le futur Saint-Louis.  Ainsi, une chapellenie fut créée par Louis VIII et Blanche de Castille.

En 1791, cette chapelle est déclarée bien national puis vendue, elle fut détruite

par la suite.

la ferme (avec plusieurs corps de bâtiments) de Gérard Chotard était située sur ce territoire, sur le chemin d’Achères. Elle fut vendue en 1792 à un marchand et démolie aussi.

Ce lieu par la suite prendra le nom de « Grange Saint-Louis ».

Juste à côté, il y avait la ferme du Piquenard avec sa grange attenante.

 

LE CHÂTEAU MARIE,

 

Jean-Baptiste Colbert (1619-1683) habitait depuis plusieurs générations à Achères. Rappelons-le, il fut contrôleur des finances de France de 1665 à 1683 et Secrétaire d'État de la Maisosn du roi et Secrétaire d'Etat de la Marine de 1669 à 1683.Devenue la propriété de Mr et Me Marie, ce château occupait la place de l’école Juliot-Curie.

 

ACHERES, LA GRANDE

Cette école répondait à l’accroissement de la population. Il reste juste un petit plan de jardin contenant une caverne avec sa mare.

 

 

ACHERES, LA GRANDE

Au centre-ville : Sur l’avenue de Stalingrad, (autrefois La Grand’rue).

 

*Les jeunes sieurs Leonard, Dumont et Vicq ou plutôt leurs familles, travaillaient-elles alors au sein de la propriété de la famille de Colbert, domaine qui comprenait un château et un parc de deux hectares et quinze ares à l’angle des rues de Poissy et de St-Germain ?

 

 

ACHERES, LA GRANDE

*Il y avait le château Basset, derrière la mairie blanche

Acheté par Jules-Adrien Basset, ancien directeur des Mines(1851-1864)

 

        *Et le château des Morizet, une ferme. En allant vers Poissy, rue de la Paix ?,

sur le site de Peugeot au parking.

 

        *Sur la route d’Achères, siège toujours la gardienne  du village .

L’ancienne auberge a vu le jours à l’époque des grandes guinguettes d’autrefois. Elle a connu les jours heureux, lorsqu’il y avait du monde à craquer.

*L’EGLISE : avec son clocher de 27 mètres de haut a annoncé tous les événements de la vie des habitants suivant le son des cloches. Pendant la guerre de cent ans (1334-1453), les guetteurs  montaient dans le clocher pour y surveiller de la petite ouverture (de la croix du sommet), les récoltes des alentours mais aussi l’arrivée des invasions. Pendant l’occupation, les allemands utilisaient ce même poste d’observation pour signaler l’approche de nos escadrilles alliées. Et venir bombarder la gare de triage d’Achères dont la forêt conserve ces « Trous de bombes ».

 

ACHERES, LA GRANDE

Sous Louis XIV, le porche et le vestibule furent rajoutés (Narthex) et l’horloge fut apposée en 1670  où une personne nommée était chargée de la remonter et de

L’entretenir.

 

ACHERES, LA GRANDE

Le centre-ville fut le théâtre de divers événements aussi :

Au temps de Louis XIV vingt mille fantassins et cavaliers, garde du corps, mousquetaires,  envahissaient les rues, cabarets, hostelleries, et tavernes du village.

Vers la fin du XVIIe siècle, l’armée française se développa sous la direction du marquis de Louvois, l’administrateur militaire du roi, afin d’appuyer la politique étrangère en pleine expansion de Louis XIV.

L’armée grossit rapidement, surtout en temps de guerre, où ses effectifs pouvaient atteindre un peu plus d’un demi-million d’hommes. Le recrutement était souvent laissé aux capitaines qui avaient tendance à diriger leurs compagnies de soldats comme s’il s’agissait de comptoirs commerciaux. Ils allaient chercher les recrues un peu partout dans la société civile. Ils acceptaient certainement les volontaires, mais ils allaient également chercher les démunis, les dépossédés et tous les hommes contraints par quelconque autorités à s’enrôler.

 

La fête du Céleri

 

Dès le vendredi (10 octobre 1980..), les stands commençaient à apparaître sur la Place du Marché. Puis le samedi matin venant, le marché était transféré vers le parking de l’église à la rue Jean XXIII

Ce n’est que vers onze heure que la fête foraine démarrait, avec en premier plan les stands bâchés  où les maraîchers vendaient leurs productions de céleri, mais aussi des potirons dont certains faisaient  plus d’1mètre. Ces maraîchers étaient situés sur la Plaine d’Achères.

Et l’on pouvait voir , juste à côté les constructeurs automobiles comme Opel, et Peugeot …

En contrebas, en descendant une des rues de la place carré de la Place du Marché, sur le de l’ancien château en ruine (près d’une ferme qui vivotait encore), la roue de la fête foraine tournait aux rythmes des musiques Pop de l’époque et aux « Allez, Allez, Mesdames et messieurs, ici on gagne à tous les coups ! ».

Et puis, il y avait une voix mémorable, que l’on ne peut oublier, celle qui marquait l’événement particulier de cette ville. Une voix qui timbre.

C’était Monsieur J.P. interviewant les maraîchers. Ils parlaient de leur passion qui était leur vocation…

A l’intérieur du  café du centre-ville, on peut contempler tout le déroulement des festivités. Entrant dans l’établissement, le commentateur questionna la caissière du P.M.U. : Alors, madame, faites-vous gagner des clients, ici ? »… « Vous avez des tuyaux pour dimanche ? ». ..

La caissière répondit un peu embarrassée.

« Eh bien, vous êtes chez mon ami J.S., ici l’ambiance est sympa ».

 

Au dimanche, résonnaient les échos d’un tambour « Plan, Plan » au son d’une marche. Et puis retentit la trompette annonçant la mélodie.

Elles arrivaient de la rue de Conflans, habillées en rouge et or, les Majorettes d’Achères.  Il était dix heure, à l’heure où tout le monde s’éternisait à leur activité de turfiste, de  la ménagère allant chercher du pain, ou du flémard achetant un petit gâteau du dimanche.

Tout le monde avisé par la musique avenante sortait aussitôt pour voir le défilé des musiciens et la chorégraphie des majorettes. Même les fenêtres du haut des bâtisses s’ouvraient à leur passage…D’un lancer du bâton et se

retournant avant que celui-ci ne tombe à terre, elles réussissaient à l’attraper avant…

Et se mettant en file, les majorettes commençaient à « dessiner une fleur ».

« Et bien, Mesdames et messieurs, c’étaient les Majorettes d’Achères qui vous

ont présenté la Rose ! ».

 

 

 

C’est ainsi que notre promenade à Achères, s’achève, et que les monuments cités sont une infime partie à ce qu’on pourrait imaginer. Car Achères, fut un village ancien, certainement fortifié, avec ses demeures seigneuriales, et habitations de la paysannerie datant bien au-delà du moyen-âge.

 

BIBLIOGRAPHIE :

 

Cartes et petits calendriers de la ville d’Achères,

Documentations de « La Mémoire d’Achères », association,

Témoignages d’anciennes personnalités de la ville d’Achères,

Site internet de « La Résidence de la Grange St-Louis »,

Documentation sur les revues de jardinage :

  • Rustica,
  • Esprit d’Ici,
  • Connaissance des Arts-Jardins

 

 

 

Achevé en août 2012

 

 

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