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Actualités sur la campagne (Agriculture et recettes), les tendance de la mode (Coiffure et les tenues vestimentaires), l'histoire ( Les grandes époques), et les arts (Chant, architecture et décoration), --Les textes, idées, images, la voix, l'interprétation des fichiers d'enregistrements, photos et dessins sont la propriété légale de l'auteur--

LES TAMBOURS DE PORTE

LES TAMBOURS DE PORTE

A quoi servaient-ils ?

Les tambours de porte (dits : tornavents) étaient des éléments de confort, protégeant des courants d’air. Ils donnaient en général l’accès à des escaliers à vis mais aussi, ils pouvaient déboucher vers une autre pièce séparée d’une cloison.

Au XVe siècle, les tambours de portes aussi appelés porches de chambres, placés en angle, forment un sas thermique à l'entrée des chambres à coucher (chambre du lit) comme on en voit encore au château de Villeneuve-Lembron (Puy-de-Dôme), et à l'Hôtel-Dieu de Beaune (Côte d'Or).

Notons que pour loger un châtelain (à Bagé en 1272), l’aula (grande salle) était séparée par des cloisons de vieilles planches et de torchis, obtenant des petites pièces qui servaient de boudoirs, de chambre, et de fonctions différentes.

L’aménagement du logis révèle leur existence sur des œuvres picturales et de miniatures : d’après un ancien manuscrit de 1464 des « Chroniques du Froissart » d’Antoine de Bourgogne (Maître enlumineur). Une miniature montre une scène où des représentants du magistrat gantois et Philippe le Bon qui négocient. Le décor est un dressoir, puis vers la gauche il y a un tambour de porte décoré de panneaux à plis de parchemins (qui dénote les années 1450). Le couronnement de ce tambour de porte est terminé par des fleurons.

D’autres figurines montrant des détails de pièces avec des tornavents  comme le Missel franciscain, fin XVe siècle)

Les lambris étaient surtout posés dans les maisons nobles. Exemple : A la maison de Sales, les lambris étaient peints en vert, ainsi que les huisseries et volets intérieurs des baies. Vers le XIVe siècle, les lambris y étaient blanchis dans la chambre et la garde-robe (Bagé, en 1355).

Au XVIe siècle, peu de modifications sont apportées aux portes et aux volets, en revanche les fenêtres s'ouvrent davantage sur l'extérieur et un décor fixe de boiseries lambrissées surmontées de peintures ou de tentures remplace de plus en plus le décor mural mobile.

 

Pour en savoir plus :

https://books.google.fr/books?isbn=2846270376 Jean-Michel Poisson - 2003 - Architecture, Domestic

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