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THEORIE MUSICALE : AVE MARIA

THEORIE MUSICALE : AVE MARIA
THEORIE MUSICALE : AVE MARIA

(Chant grégorien)

Analyse modale de cette pièce, clef de Do, quatrième ligne La note finale SOL, appelée tonique est en mode 8. La tierce est SI, à partir du SOL. La quinte est de SOL à RE ; la quarte inférieure est SOL-RE grave. La dominante est DO, notes : répercussions qui se répètent.

Première incise, AVE La première note (A de la syllabe) commence par le fa du podatus (fa-sol). La note la plus haute est le la qui descend dans la profondeur du ré grave, jusqu’à se reprendre au la et se termine par le sol pointé de la syllabe VE. Le salut débute l’amplitude de l’air.

Deuxième incise, MARIA La première note de MA- commence à la tièrce de Fa, par le la. MARI (a) est commémorer par les notes répercutées du do (distropha et tristropha) et se termine par le sol pointé avec la syllabe A.

Troisième incise, GRATIA PLENA Reprise de la note sol où les notes Sol au ré grave reprennent les mêmes notes de la première incise et de ré à la.

Quatrième et cinquième incise DOMINUS Avec la syllabe DO, par la première note do à do jusqu’au ré aigu commence la première élévation spirituelle, qui se contiennent avec les notes fa-sol du podatus et du sol pointé des syllabes finales MINUS du mot DOMINUS.

Sixième incise, TECUM Le sol répercuté de la syllabe TE par la tristropha de cette incise s’encrant vers les racines du ré jusqu’au si de la tierce (à partir du sol) conduit à la note finale du sol pointé de la clivis (doublement pointée). Le mot TECUM projettera une future élévation de la prochaine incise.

Septième incise, BENEDICTA TU La note la affirme la grandiose élévation avec la syllabe BE, s’amplifiant de do jusqu’au MI aigu d’un rythme ternaire (virga et clivis), qui s’épanche vers le sol pointé.

Huitième incise, IN MULIERIBUS La syllabe IN, de sa note sol, doucement fait briller une accentuation atténuée d’un do au ré aigu et se finalise par le si pointé (tierce à partir du sol). BUS, des mots IN MULIERIBUS.

Neuvième incise, ET BENEDICTUS La syllabe ET, avec sa quinté ré aigu et de sa quarte inférieure ré à sol ramène à la plénitude avec la reprise du sol pointé.

Dixième incise, FRUCTUS VEN- (Parole inachevée) La note sol (sol-fa de la clivis) de cette incise (syllabe FRU) poursuit cette plénitude qui redescend vers le monde terrestre. Redescente de la à ré. Sursaut de ré à la, puis répétition de la descente de la à ré.

Onzième incise, TRIS TUI. Achèvement de la phrase et de cette plénitude. De ré à la puis de la à sol. Sol pointé qui renvoie à la projection du début de cet air.

La marche mélodique : Cet air est une ôde à la gloire de la Sainte Marie, où répond l’écho venant de l’âme terrienne (partie basse) et sa louage, haute plénitude (partie haute).

A la quatrième, cinquième et sixième incise, l’air se déploie en trois phases, comme un triptique, jusqu’à l’apogée de la septième incise. Et les thésis (du haut) sont descendants comme l’halo sacré venant bénir l’âme humaine.

Au contraire, les arsis (du bas) sont ascendants de l’âme humaine comme pour s’abstraire de tous ses pêchés face à cette trinité, plus particulièrement à la sainte Vierge. Mais l’âme humaine restera humaine. Cette frénésie s’atténue à la neuvième incise jusqu’à la onzième incise.

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